Passer du devoir à l’envie

Passer du devoir à l’envie

Pourquoi les « il faut », « on doit » sont-ils inefficaces à long terme ?

Cette semaine j’ai posé une question dans ma communauté « Les Entrepreneures Rebelles et Heureuses » sur Facebook.

Une question simple (du moins en apparence) : « Qu’est-ce qui vous permettrait de faire un pas de plus dans la création ou le développement de votre entreprise ? »
Et la réponse d’une des membres a raisonné en moi : « Du temps pour faire ce que j’ai ENVIE de faire en plus de tout ce que je DOIS faire ».

Je suis restée un moment pensive puis je me suis dit : « Là, y a un truc qui cloche ».
Pourquoi se laisser envahir par des choses qu’on doit faire au lieu de remplir ses semaines de la satisfaction d’envies ?
Surtout pour une entrepreneure ! N’avons-nous pas choisi ce statut pour la liberté qu’il nous offre ? Pour justement faire ce qui nous plait le plus ?

Bien entendu, il y a des « incontournables » comme la compta, la facturation, les relances…

Mais on peut soit les déléguer au maximum, soit y trouver quelque chose de positif pour que le « devoir » soit moins prégnant.
Par exemple, j’adore faire mes factures parce qu’elles représentent mon CA et que plus j’en fait plus il est gros 😉.
On peut aussi s’organiser pour que les devoirs soient moins lourds en les répartissant dans le temps plutôt que d’attendre d’en avoir pour une demi-journée à les traiter !

Mais ce qui m’intéresse c’est la part de « j’ai envie » que l’on met dans son quotidien.

Et là encore, il est parfois difficile de distinguer nos vraies envies des diktats d’origine « bienveillante » qui finissent par nous culpabiliser de ne pas les suivre. Et ainsi nous font faire des choses non plus par envie mais à nouveau par devoir.

Nous sommes à l’ère du sain, du bon, du bio, du spirituel… On nous invite, parfois très lourdement, à changer d’habitudes, à inclure des rituels, à suivre des techniques dans nos vies.
Tout ceci part d’une bonne intention mais peut s’avérer contre-productif, transformant un « bon conseil » en outil de culpabilisation s’il n’a pas été suivi.

J’ai pu vivre ça ces derniers jours.

J’avais pris comme bonne résolution de rentrée de sortir m’aérer tous les week-end. J’avais bien commencé durant les 4 semaines précédentes mais le week-end dernier je n’ai pas eu envie.
Mon côté rebelle ayant beaucoup de mal avec les « injonctions », aussi thérapeutiques soient elles 😉. Je ne suis donc pas sortie, préférant me vautrer dans mon canapé avec un bon livre et ma série américaine (non, je crois qu’elle est anglaise 😉) du moment.
Et je n’ai pas pu empêcher un léger sentiment de « faute », de culpabilité de ne pas faire ce qui était « bon » pour moi.

Puis lundi est arrivé avec un soleil radieux.

Et il se trouve que le lundi je donne des cours toute la journée à l’IUT de Sceaux. Et là, l’envie m’a prise d’aller me promener au lieu de déjeuner dans la salle des profs. Je suis donc partie, sandwich à la main, marcher dans le magnifique parc de Sceaux. Et durant ¾ d’heure, j’ai profité de la nature, du silence, du soleil et j’ai fait le plein d’énergie positive. Là, j’avais envie !

Ma conclusion à tout ceci est n’oublions pas que la source du plaisir est l’envie.

Qu’en tant qu’entrepreneur(e) c’est notre boussole et qu’il est de notre intérêt de lui laisser plus d’espace. Que l’envie est source de créativité et de satisfaction.

Je répondrais donc à la Rebelle et Heureuse : « Ton temps t’appartient. Tu peux le répartir comme tu veux. Autorise-toi à en passer le plus possible pour tes envies, tes devoirs te paraîtront alors plus légers ».

Je vous invite à vous offrir un coaching avec moi si vous avez du mal à distinguer vos vraies envies et à choisir parmi vos actions 😉

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