La confiance en soi, tout un programme.
« Je n’ai pas confiance en moi »
est une réponse fréquente de mes étudiantes lorsque l’on parle « défauts » dans mon cours de « connaissance de soi » en IUT.
A 18/20 ans, c’est un peu normal et je sais que cela va s’arranger avec le temps et l’expérience. Enfin, la plupart du temps…
Parce que j’entends aussi « j’ai perdu confiance en moi professionnellement », « je ne sais plus ce que je vaux » lors de mes entretiens de bilans de compétences.
Et là, il s’agit d’adultes, ayant souvent passé la quarantaine et ayant au moins 15 ans d’expérience professionnelle.
Et cette situation-là me pose questions.
Comment peut-on perdre une confiance en soi acquise ?
La réponse est simple :
Certaines entreprises sont des machines à broyer les individus et les individualités. A tuer dans l’œuf toute créativité et initiative.
Mais certains individus sont aussi très doués pour rabaisser les autres.
Je ne compte plus les témoignages de management humiliants, rabaissants afin de maintenir la salariée sous emprise et d’essayer de la rendre dépendante de son entreprise.
Lui susurrer ou lui hurler qu’elle ne vaut rien, qu’elle ne sait rien faire et qu’elle ne trouvera pas ailleurs. Ne remarquer que les petites erreurs (et nous en faisons tous) et ne jamais valoriser les bons résultats. C’est pouvoir les garder sous son joug.
Mais le résultat sur l’individu est déplorable.
Heureusement, un certain nombre de ces femmes victimes de mauvais manager ou d’entreprises maltraitantes ont le courage de faire quelque chose pour en sortir.
Elles entament un bilan de compétences pour « savoir ce que je vaux », « identifier ce que je peux faire »…
Parce qu’effectivement, le bilan de compétences est aussi un outil de confiance en soi.
Car un des moyens de renforcer, retrouver cette confiance tient dans le fait de se réapproprier ses compétences. De prendre conscience de tout ce qu’on a fait, et souvent bien fait, de tout ce qu’on a mis en place, de tout ce qu’on a réussi.
L’humain a souvent tendance à considérer comme « normal » ce qu’il fait sans prendre conscience que certains de ses actes sont plutôt de l’ordre du talent que de la normalité.
Où et comment découvrir ses « particularités » ?
Décrire tous ses postes en identifiant ce qu’on a aimé faire et se remémorant les fiertés est très constructif de la confiance en soi.
Identifier ses traits de personnalité, appréciés par les autres et mesurer ce qu’ils ont permis de réaliser comme action positive participe aussi au renforcement de la confiance en soi.
C’est un des aspects que j’aime dans mon métier : aider l’autre à se voir du côté positif de la force, à prendre conscience de ses réussites et à identifier ses forces.
Si vous aussi vous doutez de vous ou si vous connaissez une personne en perte de confiance en elle, donnez-lui mes coordonnées, nous devrions arriver à de belles choses ensemble 😉
[…] Que ce soit Marie, avocate, qui vient de quitter le cabinet dans lequel elle était salariée pour s’installer en indépendante et qui a besoin d’apprendre à se positionner en tant qu’entrepreneure. A communiquer, afficher ses valeurs, développer son leadership et gagner confiance en elle. […]
[…] on revisite son parcours en analysant les motivations de nos choix, de nos […]