Doit-on choisir une spécialisation pour réussir ?

Doit-on choisir une spécialisation pour réussir ?

Faut-il se spécialiser pour être plus crédible ?

J’ai animé la semaine dernière un webinaire sur « La connaissance de soi au service de ses projets professionnels ».

J’y ai présenté 4 éléments de la personnalité et l’intérêt de connaitre les siens selon que l’on soit salarié ou entrepreneur. J’ai donné des exemples dans les deux situations.

J’ai reçu un feed back qui m’a interpellée : J’aurais dû choisir !

Soit ne parler que des entrepreneur(e)s aux entrepreneur(e)s, soit ne parler que des salariés aux salariés.

Et après avoir réfléchis à cette proposition, je me suis dit : « non » !

 

Non, parce que pour moi le problème est le même.

Mon truc, mon dada, mon expertise est « la connaissance de soi ».

Avec comme objectif (Mission) d’aider le plus de personnes possibles à mieux se connaitre pour faire les choix qui sont les meilleurs pour elles.

La situation professionnelle importe peu et je dirais même qu’une bonne connaissance de soi peut justement permettre de passer de l’une à l’autre.

Ce qui est important c’est de savoir qui l’on est, comment on fonctionne, de quoi on a besoin, ce qui est bon pour nous et là où on est le plus performant.

Après, que l’on choisisse un projet plutôt qu’un autre, le salariat plutôt que l’entrepreneuriat ou l’inverse est secondaire.

On aura tout ce qu’il faut pour garder le cap, garder la motivation et mettre en place les actions nécessaires à la réussite.

Le reste n’est qu’outils et compétences, qui, comme je l’ai écrit dans mon article sur le sujet « compétences versus talents », s’apprennent.

Faire un plan de trésorerie, une étude de marché, de la communication ou rédiger une lettre de motivation, faire un CV adapté à sa recherche ou préparer un entretien, ça s’apprend, c’est de la technique.

Ce qui fait la différence, la réussite d’un projet, c’est de l’avoir choisi en toute connaissance de causes. De savoir pourquoi et en quoi c’est le bon pour nous.

 

Donc aujourd’hui je ne fais plus la distinction entre accompagner des salarié(e)s ou accompagner des entrepreneur(e)s.

J’accompagne d’abord des individus dans la découverte de qui ils sont, comment ils fonctionnent, peu importe leur statut professionnel.

Je les aide ensuite à identifier le projet qui leur correspond le mieux à l’instant où nous nous rencontrons, compte tenu de leur situation.

Pour enfin partager avec eux ma connaissance et expertise d’outils et de techniques pour mettre en œuvre leur projet.

 

Et je ne veux pas choisir !

J’ai vécu les deux situations professionnelles, je connais les deux, j’accompagne les deux et surtout c’est l’humain qui compte et pas son job.

Ces trois dernières années je me suis plus axée sur l’entrepreneuriat après huit ans sur le salariat. Maintenant je veux alterner.

Je peux aussi bien animer un atelier sur la recherche de clients qu’un autre sur la préparation d’un entretien d’embauche !

Je ne veux pas m’amputer d’un bras alors que j’ai les deux expertises et que j’aime les deux sujets. Ajouter à cela que j’aime la variété et vous aurez compris mon « non » du début de cet article 😉

 

Et vous, avez-vous renoncé à une expertise, une envie parce qu’ « il faut » super cibler ses clients ou « ça ne se fait pas de mélanger les genres » ?

 

PS : Un petit clin d’œil à celle qui m’a inspiré cet article et qui, j’en suis sûre, se reconnaîtra !

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